Sur la moyenne globale, qui est de 44,96, on constate une étendue de 1,2 points entre les 44,4 de note moyenne des professeurs d’allemand et les 45,57 des professeurs de SES. 0n constate qu’il y a à 0,5 pt d’écart entre la moyenne des 900 profs de maths (44, 7) et celle des 1000 profs d’anglais (45,2).
Au 10° échelon, la moyenne des 114 professeurs de mathématiques (47,8) accuse un retard de 0,4 pts sur celle des 132 professeurs de Lettres Modernes (48,2). Les disciplines qui ont une note moyenne inférieure à la note moyenne du 10° représentent 64% des professeurs du 10° échelon.
Si l’on regarde le classement des disciplines, on constate que la situation de l’anglais s’est très nettement améliorée par rapport à la situation que nous avions dénoncée en 2005. Les mathématiques et les sciences physiques sont systématiques parmi les moins bonnes moyennes en deuxième partie de carrière. Dans une moindre mesure l’histoire-géographie et les lettres modernes.
Les profs de SVT et des disciplines technologiques industrielles sont parmi les mieux notés.
Le SNES demande que soit communiquée la courbe de Gauss des notes par discipline et par échelon. Quelle ligne de conduite pour les pratiques des corps d’inspection pour la détermination des notes nouvelles ? Y-a-t-il comme on l’a pour les agrégés une grille de répartition autour de la médiane ? Les notes de l’inspection générale se répartissent ainsi (cf site national) : 30% entre la médiane +2 et la médiane +6, 50 %entre la médiane -2 et la médiane +1, 20% entre la médiane -6 et la médiane -3. Qu’en est-il des notes d’inspection des IPR de notre académie ?
On remarque que la campagne initiée par le SNES en 2005 pour une meilleure harmonisation a porté ses fruits, les notes moyennes des différentes disciplines convergeant suite au travail d’harmonisation accompli par les IPR. Depuis 2010 cependant, les écarts repartent à la hausse.
Le SNES demande la communication de la répartition des notes par rapport à la grille cible par discipline et par échelon, du stock et des notes d’inspection nouvelles, chaque année.
Ces éléments montrent par exemple chez les agrégés que les trois zones sont plutôt respectées pour le stock, faisant apparaître une légère surnotation, mais qu’au contraire elles font apparaître un très fort décalage vers le haut pour les notes nouvelles dans tous les échelons, sauf le 11° ! Les IPR disent constater les mêmes tendances au niveau académique.
Les inspections de fin de carrière viennent donc confirmer les éléments observés sur la hors-classe, à relier sans doute avec la pénibilité accrue en fin de carrière. Nous insistons donc sur l’importance d’une promotion de grade qui tienne compte de l’ensemble de la carrière et pas uniquement des derniers mois.
Nous demandons également le décompte des notes hors grille échelon par échelon et discipline par discipline.
Concernant les retards d’inspection : chez les agrégés, la règle est l’ajout de 2 fois le nombre d’échelons gagnés depuis la dernière inspection si retard d’au moins 5 ans. Dans notre académie, le dispositif d’ajout d’un point sur la note pédagogique en cas de retard d’inspection de plus de 5 ans était pionnier en 2006. On constate aujourd’hui qu’il ne suffit pas à traiter l’injustice des retards d’inspections (bien que le nombre de collègues concernés ait semble-t-il fortement décru) : les IPR repartent de la dernière note d’inspection pour attribuer la nouvelle note, le point étant simplement « prêté ».
Le SNES demande qu’un dispositif plus ambitieux soit adopté, qui pourrait être la reprise du dispositif énoncé ci-dessus concernant les agrégés, ou d’un dispositif utilisant la note moyenne de l’échelon comme filet minimal.
Le SNES a enfin souligné l’importance d’un traitement équitable des TZR.
Pour les agrégés : consulter le site national