Pour le SNES-FSU, les équipes doivent avoir le temps de se concerter après la fin du confinement et avant le retour des élèves dans les établissements. Si le gouvernement confirmait une reprise avant les vacances d’été, pour le SNES-FSU, il s’agirait avant tout de préparer les élèves à une rentrée scolaire sereine en septembre 2020, car c’est dans la durée que l’on parviendra à rétablir une scolarité normale. Nous demanderions qu’une phase d’accueil et de reprise de contact avec les élèves soit aménagée, avec la participation des équipes pluri-professionnelles, avant d’envisager, dans un troisième temps seulement, une reprise effective des enseignements. Les emplois du temps devraient être aménagés et les groupes réduits à 10 élèves par classe maximum (le gouvernement annonce 15 élèves maximum). Si la densité de population dans les établissements scolaires doit être drastiquement réduite, les enseignants ne sauraient être contraints de mener en parallèle enseignement en présentiel et enseignement à distance, et les personnels de vie scolaire ne sauraient accueillir le surplus d’élèves de façon inconsidérée. Les emplois du temps doivent être revus et allégés, les horaires doivent être décalés, les effectifs des groupes doivent être revus. Les personnels présentant des risques particuliers devraient être dispensés. Le temps scolaire devra être abondé à la rentrée scolaire, raison pour laquelle nous demandons l’abandon des suppressions de poste et un collectif budgétaire.
Nous exigeons un protocole national contraignant. Les personnels et les représentants des parents doivent pouvoir vérifier eux-mêmes que les consignes nationales sont effectivement respectées dans l’établissement : ainsi, nous appelons à réunir des heures d’information syndicales et des assemblées générales, à demander la réunion de la CHS et du CA, en concertation avec les représentants des parents d’élèves. Nous vous appelons à nous informer de tous les manquements que vous pourriez identifier ([email protected]) pour que nous puissions en faire état en CT et en CHSCT.
Pour poursuivre la lecture : cliquer ici