Une nouvelle fois la violence s’est abattue sur des enseignant.es et des personnels des établissements scolaires. A Arras vendredi 13 octobre, un enseignant a été tué, trois autres personnes sont grièvement blessées, et c’est l’ensemble de la communauté éducative, une nouvelle fois confrontée à l’horreur du terrorisme islamiste, qui est traumatisée.

L’école est devenue une cible pour ce qu’elle représente, un lieu de transmission des savoirs et d’émancipation de toute la jeunesse, quelle que soit son milieu d’origine. Cette idée est insupportable à ceux qui sèment la terreur au nom de l’obscurantisme. Nous voulons dire ensemble notre peine, notre effroi, notre solidarité, avec les victimes et leurs familles, avec l’ensemble de celles et ceux qui travaillent au quotidien pour les élèves.

Nous dénonçons aussi toute instrumentalisation qui viserait l’ensemble des personnes de religion musulmane et refusons toute tentative de récupération de cet évènement par des organisations ou des personnalités politiques.

Ce temps est celui du deuil. Un autre viendra ensuite pour exiger que l’école, ses personnels, ses élèves soient protégé·es, défendu.es, entendu.es. L’intersyndicale a d’ores et déjà prévue de se retrouver pour envisager les suites de l’action.

Le SNES et la FSU appellent les personnels de l’éducation et les agent.es des collectivités territoriales qui travaillent dans les écoles et les établissements à participer aux différents rassemblements organisés dans notre académie lundi 16 octobre, après ceux de Gap, Briançon ou Avignon ce week-end :

Ci-joint le communiqué FSU