Jeudi 30 avril s’est tenu un nouveau CHSCT extraordinaire Départemental des BdR dont l’ordre du jour était essentiellement consacré aux conditions de reprise dans les écoles primaires. La reprise dans le second degré sera évoquée dans un prochain CHSCT qui devrait se tenir dans la semaine du 11 mai.
Ne figure dans ce compte-rendu que les éléments pouvant concerner le second degré.
Dans sa déclaration liminaire (voir ci-dessous), la FSU s’est opposée à la reprise au 11 mai. Elle a dénoncé le fait d’apprendre les mesures par les médias, bribes par bribes et non par des textes institutionnels et les pressions de toutes natures déjà subies par les personnels. Elle a fait lecture des 12 avis qu’elle soumettait au vote. (voir document joint)
L’administration a répondu aux déclarations liminaires en signalant que la reprise est indispensable, qu’elle répond aussi à une demande de populations privées de ressources. Elle a convenu du caractère particulièrement anxiogène de l’actuelle la situation, soulignant que ce stress était partagé à tous les niveaux et pouvait être source d’incohérences parfois.
Le secrétaire général a détaillé les éléments évoqués dans le protocole désormais en ligne :
- Il confirme que les masques seront fournis aux enseignant-es, que les collectivités ont été destinataires des protocoles à appliquer, l’exigence de non brassage des groupes d’élèves, d’échelonnements des temps d’accueil, de récréations et de cantine.
- Il rappelle les conditions d’aménagement des classes, d’un minimum de 50 m2, que le nombre de 15 élèves accueillis est un maximum et qu’il convient de prendre en compte la totalité des prescriptions sanitaires : hygiène, distanciation physique, espace entre les tables mais aussi les déplacements à l’intérieur de la classe.
Pour les personnels :
- Les collègues qui ont une fragilité de santé, ou qui ont un proche en situation de fragilité, demandent un certificat à leur médecin disant qu’ils ont une fragilité de santé qui ne leur permet pas le travail en présentiel et le transmettent à leur supérieur hiérarchique qui les placent en travail distantiel.
- Ceux d’entre-eux qui ne peuvent effectuer de travail en distantiel le signalent et ils sont alors placés en ASA.
- Concernant les AESH, ceux et celles qui ont une ASA, seront payé(e)s à temps complet. Les AESH pourront, sur la base du volontariat lorsque l’élève qui doit être suivi est absent, se mettre à disposition de l’école pour aider à la gestion des élèves.