Calendrier des examens 2024

« Les saloperies volent en escadrille »

Le ministère vient de publier le calendrier des examens pour la session 2024 et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il nous impose des décisions intenables et un mois de juin qui promet d’être cauchemardesque :

Brevet les 1er et 2 juillet 2024
Ecrit de l’EAF : 14 juin
Oraux de l’EAF :du 24 juin au 5 juillet
Philosophie : 18 juin
épreuves écrites de spécialité : 19 au 21 juin
Grandoral : du 24 juin au 3 juillet
Harmonisation et délibération les 4 et 5 juillet

le lien vers le BO et les dates : ici.

Un temps de correction qui se réduit comme peau de chagrin pour les épreuves de lettres et de philosophie.
Trois jours seulement entre la fin des épreuve écrites de spécialité et le début du grand oral : quand va-t-on corriger les copies d’écrit ?

Les épreuves pratiques et orales doivent être fixées par les rectorat, avant ou après les écrits ! Quelle que soit la solution qui sera envisagée, elle va rendre le travail extrêmement complexe pour les enseignantes !

Et comme les saloperies volent en escadrille : aucun aménagement de programme n’est prévu contrairement aux demandes répétées du SNES-FSU sur cet enjeu majeur.

https://www.education.gouv.fr/bo/20...

Le refus d’aménagement des programme par le ministère annule en partie l’avantage du report des épreuves en juin en terme de quantité de travail pour les élèves comme pour les personnels même s’il reste un moyen de déconnecter ces épreuves des remontées de Parcoursup.
Une fois de plus le ministère ne tient aucun compte de l’épuisement des personnels dans ces périodes d’examen au cours desquelles nous cumulons surveillances, jurys d’examen et corrections, ni des multiples alertes du SNES-FSU concernant les problèmes d’organisation des épreuves ou l’absolu nécessité d’aménager les programme afin d’alléger l’année et de mettre fin au bachotage et à la course contre la montre pour traiter l’intégralité du programme.

Le ministère voudrait soulever un vent de colère dans les salles des profs, il ne pourrait pas mieux s’y prendre.

Nous allons organiser la riposte !