Mardi 10 avril 2012, s’est tenu le premier Comité Hygiène et Sécurité -Conditions de Travail académique (CHS-CT A). En effet, une nouvelle loi impose aux anciens CHS de traiter aussi les questions des conditions de travail.
Dans notre ministère, tout est à faire : l’Education National ne brille ni par sa médecine de prévention ni par son attention portée aux risques psycho-sociaux, ni même aux questions de harcèlement moral, qui pourtant se multiplient avec la vogue du management débridé.
La FSU porte une responsabilité particulière dans cette commission puisqu’elle y siège en large majorité (5 sièges sur 7), cette répartition étant issue des dernières élections professionnelles.
Les questions à aborder sont nombreuses : installations sportives, sécurité dans les ateliers des lycées professionnels et technologiques, des SEGPA, risques psychosociaux, qualité de l’air dans les établissement (température, VMC, pollution, exiguïté des locaux),... Ces thèmes correspondent à des problèmes transversaux qui concernent, hélas, toutes les catégories de personnel : agents, enseignants du premier comme du second degré.
Avec la FSU, le SNES a demandé la diffusion à toute la profession du guide ministériel sur les violences et incivilités, elle a attiré l’attention de l’administration sur l’épuisement des collègues, attesté par la nette augmentation du nombre de congés maladie. Elle a aussi demandé la tenue d’un groupe de travail sur les risques psychosociaux, en s’appuyant sur l’enquête Carrefour Santé Social menée avec la MGEN. Elle a aussi dénoncé le manque de médecins de prévention.
Nous avons en outre demandé qu’un bilan soit fait de l’application de la loi de 2005 sur le handicap pour les enseignants.
Nous appelons nos syndiqués et nos sections syndicales à nous faire remonter, les problèmes rencontrés dans vos établissements, pour que nos représentants dans les CHST-CT départementaux et académiques mènent la lutte pour l’amélioration de la Santé, de la Sécurité et des Conditions de Travail de tous.
Dans chaque établissement, donnons vie aux CHS, une instance qui permet aux représentants des personnels d’aborder toutes ces problématiques. En particulier, nous devons exiger la mise en place du DUER : Document Unique d’Evaluation des Risques, qui est un document à présent obligatoire. Arrêté en CHS-CT au niveau départemental ou académique, il doitr avoir été préparé par un travail collectif au sein de l’établissement. Veillons-y !