Le ministère concède l’attestation de langues A et B générée directement par le livret scolaire et sans l’organisation d’épreuves spécifiques au 3e trimestre comme cela était précisé dans l’arrêté du 20 novembre 2020.
Le SNES-FSU se réjouit de l’abandon de ses épreuves spécifiques organisées localement particulièrement chronophages pour les collègues, source d’inégalités et d’une potentielle mise en concurrence des établissements et des élèves.
Il dénonce cependant le renforcement du contrôle continu qui augmente la pression des élèves et des familles sur les enseignants, mais aussi l’injonction à toujours plus d’harmonisation au niveau locale pour tenter de remédier à l’évidente inégalité du 100 % local .
Les enseignants n’ont pas à accepter un cadre contraignant et sont les concepteurs de leur cours et de leurs évaluations.
Les programmes et les évaluations pour le Bac sont censées être adossées au CECRL, quel est donc l’utilité de donner une attestation/certification si ce n’est tenté de légitimer le contrôle continu ?
Le SNES-FSU rappelle son opposition à toute épreuve locale dans le cadre du baccalauréat, aux attestations et certifications privées (Cambridge, Cervantes…) et exige le retour à des épreuves du baccalauréat nationales, terminales et anonymes.[/rouge