Les documents remis par le ministère lors de la première réunion sur la revalorisation socle ne sont pas de nature à renforcer l’attractivité affirmée par le gouvernement.
En effet, la proposition unique de revalorisation identique de 1600 € brut annuel pour tous les contractuels avec un impact de rémunération minimale brute plus qu’insuffisante, à 1773 €, et une rémunération moyenne de 1984 € ne dévoile rien quant à la nécessaire refonte des grilles indiciaires disparates et inégalitaires qui existent dans les différentes académies, le gouvernement ayant refusé tout cadrage national. Quid de la grille indiciaire nationale exigée par le SNES, qui permettrait une égalité de traitement sur tout le territoire, en se fondant sur les meilleures grilles indiciaires revalorisées ? Les non titulaires relevant du régime général de la sécurité sociale et de l’Ircantec, par points, le calcul de la pension s’opérant sur les 25 meilleures années, à condition de ne pas avoir subi de périodes de chômage, de tels niveaux de salaires ne seront pas de nature à compenser la pénibilité et les pressions subies tout au long de la carrière.
Il est donc urgent d’exiger une véritable revalorisation du traitement par une grille indiciaire nationale, une retraite qui favorise une pension décente, une amélioration des conditions de travail, et un accès à la titularisation par véritable plan et non un « concours exceptionnel » bien décevant. Ce ne sera que justice !
3 février 2023