Étaient présents pour l’administration : M. le Recteur, les secrétaires généraux et le DRH .
Pour le SNES-FSU : Le secrétariat général académique était présent.
En introduction, le SNES-FSU rappelle les conditions de baisse drastique des moyens en cette rentrée et les difficultés que cela pose dans les collèges et les lycées. Rappel aussi des difficultés et de la désorganisation du nouveau bac en juin dernier et des efforts demandés aux personnels et notamment aux enseignants de lettres pour permettre que ces épreuves aient lieu. Présentation du courrier aux IPR de lettres en réponse à leur courrier bilan sur l’EAF.
Projet local d’évaluation : Le SNES-FSU rappelle son opposition au contrôle continu et la nécessité de revenir à des épreuves nationales terminales. Le PLE ne peut en rien compenser les dérives liées à la mise en place du contrôle continu. Dans l’immédiat, le SNES-FSU rappelle que le guide des IG n’a aucune dimension règlementaire et qu’il ne peut être contraignant pour les équipes. Nous réinsistons sur la défense de la liberté pédagogique et sur le fait de donner à ce PLE le cadre le plus large possible.
Aucune objection du rectorat sur ce point. Nous ferons remonter les situations qui posent pb au cas par cas si cadrage trop strict.
Le recteur rappelle qu’il ne s’agit pas d’imposer un cadre académique, mais de respecter les pratiques des établissements, de trouver une logique entre scolarité locale et diplôme national.
Enveloppe de moyens en HSE : en guise de remédiation aux difficultés des élèves après 18 mois de crise sanitaire, le ministère a débloqué des enveloppe d’HSE dans le cadre des dispositifs « devoirs faits » (en collège) et « je réussis au lycée » (en lycée). Ces enveloppes ont été attribuées dans les établissements en fonction de critères sociaux (IPS). Elles sont très conséquentes. A l’échelle de l’académie cela représente 138 000 HSE en collège (soit l’équivalent de 212 équivalents temps plein) et 44 500 HSE en lycée (soit 68 ETP). Le SNES-FSU dénonce ce fonctionnement : les HS ne peuvent compenser les moyens perdus, elles sont discrimantes pour les collègues et ne constituent que des moyens précaires dont l’utilisation au sein des établissements est le plus souvent très opaque.
Quelle utilisation ? pas pour faire de la structure (donc pas de dédoublements de classes), des groupes de soutien, accompagnement des élèves en difficultés.
Nous demandons la transparence sur l’utilisation de ces moyens et des outils d’analyse de ce qui en est fait.
Le rectorat répond qu’il existe des indicateurs pour s’assurer de la pertinence de ce qui est fait. Pas de réponse sur l’opacité dans les établissements…
Pour rappel dans notre académie : 60 postes de profs supprimés à la rentrée, aucune création de poste de CPE ni de personnels médico-sociaux, 35 suppressions d’ETP d’AED. Seules créations 150 emplois d’AESH (mais cela ne permet pas de répondre à toutes les notifications de la MDPH). Nous avons accueilli près de 3000 élèves de plus en cette rentrée.
CLA et éducation prioritaire : Le SNES dénonce les baisses de moyens, les pb d’effectifs, le manque de personnels. Le SNES demande un état des moyens attribués et un bilan. Les documents nous serons transmis en CTA.
Le SNES-FSU dénonce la mise en place de la part modulable de la troisième tranche de la prime REP+ et obtient du rectorat l’organisation d’un groupe de travail sur l’attribution de cette troisième tranche.
Le rectorat confirme que l’IMP pour les personnels des lycée accompagnés devrait être versée pour cette année scolaire.
Emploi : Le SNES dénonce les conséquences de la loi de transformation de la fonction publique. Sur les promotions, le SNES demande à avoir les barres et le ratio femmes/hommes. Sur le mouvement, nous demandons à avoir les barres à l’échelles des communes et notamment sur la ville de Marseille, alors que le rectorat ne nous communique que les barres départementales. Un état de l’emploi (titulaires et contractuels) sera communiqué dans les documents préparatoires au CTA, comme le tableau des promotions. Pas de réponse pour les barres du mouvement.
Sur les contractuels alternants : il y avait 270 supports prévus, seuls 117 contractuels alternants ont été finalement recrutés, faute de candidats !
Mise en œuvre du plan d’action égalité professionnelle et mise en place d’un GT violences sexistes et sexuelles. Le SNES demande un travail régulier et des échanges sur ces questions.
Obligation vaccinale des psy-EN : à ce jour dans notre académie, une dizaine de collègues n’ont pas répondu à la demande de fournir des attestations vaccinales. Le rectorat va les contacter, leur proposer d’abord un changement d’affectation avant d’envisager toute suspension. Aucune suspension prononcée à ce jour.