Le SNES-FSU est à la fois un syndicat efficace dans la défense individuelle des personnels, pour leurs mutations et leurs carrières, et un syndicat porteur de valeurs de progrès et d’humanisme.
C’est l’outil que la profession se donne pour porter son ambition d’une démocratisation exigeante du second degré, considérant que tout élève est éducable et a les capacités d’accéder à une culture commune ambitieuse. Lutter contre l’échec scolaire sans en rabattre sur les contenus et sur l’ambition des dispositifs pédagogiques, amener le plus grand nombre au niveau du baccalauréat, œuvrer pour l’élévation générale des qualifications de la population, telle est l’ambition qui rassemble les syndiqués du SNES-FSU. Cette ambition serait hors de portée sans un corps enseignant, des personnels de vie scolaire et d’orientation, bien formés, qualifiés et reconnus dans leur professionnalisme et dans leur identité de métier. C’est la raison pour laquelle le SNES-FSU est porteur d’une conception exigeante du statut des enseignants : cadres A de la fonction publique de l’Etat, concepteurs de leur enseignement, bénéficiant d’une liberté pédagogique individuelle et collective dans la conduite de ceux-ci, dotés d’une carrière garantie et progressive, d’une retraite qui leur assure un maintien de la position sociale acquise après plusieurs décennies au service de l’intérêt général, ils sont les agents d’un service public d’éducation de qualité.
Le statut de l’enseignement fonctionnaire est pour nous d’abord une garantie pour les familles d’un enseignement de qualité sur tout le territoire, préservé des pressions exercées par des intérêts particuliers, des entraves liées au milieu social d’origine ou au quartier dans lequel grandissent nos élèves.
Avec la FSU, nous considérons que le statut de la fonction publique n’est pas un privilège mais au contraire un modèle sur lequel les salariés du privé peuvent prendre appui pour améliorer leurs conditions sociales. Ainsi, nous sommes porteur d’une volonté d’harmoniser les systèmes de retraites, non pas en les alignant sur le moins disant mais au contraire en les alignant par le haut.
D’autres organisations syndicales portent également ces revendications. Si le SNES-FSU, et sa fédération, la FSU, ne font pas partie d’une confédération, cela n’est pas le signe d’un corporatisme étroit, mais c’est la conséquence d’un choix stratégique majeur sans cesse renouvelé par notre profession. Il trouve son origine en 1947, lorsque les salariés d’autres secteurs se sont divisés entre la confédération CGT et la confédération CGT-FO, le monde de l’éducation a refusé la division et a fait le choix de l’unité. A l’époque, la FEN est restée unie et n’a pas pris parti dans la scission du syndicalisme, estimant que l’unité des travailleurs de l’éducation était plus importante et plus efficace. La FSU est l’héritière de ce choix, et c’est toujours aujourd’hui la raison pour laquelle elle reste la fédération syndicale majoritaire dans l’éducation. D’où son nom : Fédération Syndicale Unitaire.
La FSU est de toutes les luttes sociales et sociétales, comme aujourd’hui sur la question des retraites. Elle est porteuse d’une proposition d’unification du syndicalisme de lutte et de transformation sociale, à destination de ses partenaires réguliers que sont les confédérations CGT et Solidaires, mais sans exclusive, considérant que la division est un ferment de faiblesse et de défaite.
Pour toutes ces raisons, nous vous remercions d’avoir fait le choix du SNES-FSU et de la FSU, le choix de l’unité et de l’action Nous remercions ceux d’entre vous qui promeuvent ce choix autour d’eux.
Le SNES-FSU Aix-Marseille