Avant toute chose, nous vous souhaitons, au nom du SNES-FSU, une rentrée la meilleure possible. Nous savons combien, pour les personnels d’éducation, cette rentrée 2021 s’annonce compliquée et source de questionnements.
Cette rentrée est à nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire.
Des conditions dégradées attendent les personnels sans véritable mesure ni moyens supplémentaires pour pallier les effets scolaires de la pandémie.
Les moyens vie scolaire sont, une fois de plus bien insuffisants pour faire face aux besoins éducatifs croissants. Austérité et pénurie sont au programme : aucune création d’emploi de CPE alors que les effectifs élèves sont à la hausse. Trop de CPE ont des effectifs d’élèves incompatibles avec un exercice serein de leurs missions.
Nos vies scolaires dans l’académie ont été amputés de plusieurs postes malgré notre volonté de garder à minima les memes effectifs , nous subissons pour la deuxième année les effets déléteres de la politique du ministère
Nous vous demandons de l attention concernant les protocoles sanitaires en lien avec la vie scolaire
Lors du point sanitaire avec les organisations syndicales, le ministère a confirmé que les vies scolaires pourront être mises à contribution pour encadrer les opérations de vaccination.
La vaccination en milieu scolaire peut permettre de vacciner des élèves volontaires mais éloignés de centre de vaccination.
Le SNES-FSU a rappelé que cette opération devait être anticipée et ne désorganise pas les établissements.
Qui va recueillir les consentements des familles ?
Qui aura accès à l’information sur le statut vaccinal des élèves ?
Le SNES-FSU a alerté sur le fait que cette opération ne devra pas peser sur les vies scolaires, déjà en sous effectifs et sous tension. Le ministère se contente d’annoncer le recrutement de 698 AED pour épauler les vies scolaires, nous sommes bien loin du compte. Nous serons vigilants et réactifs quant au respect des missions des personnels et à leur charge de travail.
Le flot de « réformes » et de mesures imposées au pas de charge par Jean-Michel Blanquer a malmené l’école et nos métiers : éducation prioritaire, orientation, réforme des concours et des formations, alors que les effets de la loi dite « de transformation de la Fonction publique » s’affirment.
Le ministre n’a jamais fait mystère de sa volonté de s’appuyer sur le contexte de crise sanitaire de ces 15 derniers mois pour finaliser sa politique de casse : refonte des métiers avec le Grenelle de l’Éducation, réforme du lycée et lycée professionnel, du bac et des programmes, des Établissements publics locaux d’enseignement international (EPLEI), des « cités éducatives », des « PIAL » ( Pôle Inclusif d’accompagnement localisé), du « Service National Universel »... La liste est longue et nombreux sont les points qui impacteront la catégorie et notre métier.
N’hésitez pas à faire remonter à vos responsables de catégorie toutes les situations problématiques qui se présenteraient dans votre établissement.
Avec le SNES-FSU, mobilisons-nous !
Les raisons de se mobiliser dès cette rentrée ne manqueront pas : la revalorisation, l’amélioration des conditions de travail, un temps de travail de 35 heures toutes tâches comprises...
Vous pourrez compter sur le SNES-FSU et tous ses militants. Nous avons traversé ensemble une année exceptionnelle ; nous continuerons à agir avec vous cette année encore dés le 23 septembre .