L’année scolaire se termine. Avant de partir en congés, vous avez pu constater l’importance du travail des 74 élus académiques du SNES-FSU à l’occasion de votre titularisation, de votre passage à la hors-classe ou de votre mutation. TZR, contractuels ou stagiaires vous savez pouvoir compter sur nous pour les affectations en cours d’été.
Vous avez tout au long de l’année suivi les concertations autour de la loi d’orientation et apprécié l’implication du SNES-FSU pour faire émerger dans des débats fortement contraints par la priorité au premier degré, les attentes et les besoins spécifiques des personnels et des élèves des collèges et des lycées. Avec nous, vous vous êtes mobilisés le 31 janvier pour obtenir l’abrogation du jour de carence.
Vous lisez avec intérêt nos publications, en particulier notre dernier dossier sur la notation, qui a eu un fort retentissement, ou celui de ce mois-ci sur le numérique.
Si d’autres syndicats font le choix du syndicalisme low cost, du syndicalisme bradé, il ne peut s’agir que d’organisations aux ambitions restreintes ! Le SNES-FSU, lui, majoritaire, est le syndicat de la profession. C’est la référence, le marqueur professionnel. Pour les médias, c’est « le SNES » qui représente notre profession. N’insistent-ils pas par exemple sur l’impossibilité à mettre en œuvre la feuille de route libérale de la Cour des Comptes « face à l’opposition du puissant SNES » ?
Pour autant, sans vous, le SNES-FSU ne pourrait pas tout !
Or beaucoup reste à faire et la rentrée scolaire 2013/2014 annonce une année syndicale importante : nouvelle réforme des retraites, maintien du gel des salaires pour la 4° année consécutive, mise en place de la formation professionnelle dans le cadre des ESPE, accueil de nouveaux collègues aux statuts divers dans nos établissements, concertations sur le devenir de l’éducation prioritaire, bilan des réformes des lycées, discussions sur les missions et l’évaluation des professeurs, redéfinition des programmes et du élaboration du nouveau socle de compétences, de connaissances et de culture. Aussi, dès aujourd’hui, nous vous invitons à vous syndiquer.
En adhérant dès maintenant, vous avez la possibilité de choisir le prélèvement automatique mensuel, afin de mieux étaler le coût de l’adhésion sur l’année. Nous vous invitons également à choisir l’adhésion tacitement reconduite d’une année sur l’autre plutôt qu’une adhésion annuelle, afin de pérenniser ce prélèvement automatique mensualisé.
Se syndiquer, c’est faire vivre un outil de défense des intérêts matériels et moraux de la profession, c’est faire acte de solidarité. La cotisation syndicale en France est de l’ordre de 1% du traitement, et l’Etat encourage l’adhésion en attribuant une réduction ou un crédit d’impôt égale aux deux tiers de la cotisation versée. Le coût de la cotisation est donc à revaloriser, mais son utilité est immense : Le SNESFSU n’est pas subventionné et ne vit que grâce aux cotisations de ses syndiqués.
Dès maintenant, faites le choix raisonné et assumé de l’adhésion au SNES-FSU, pour un syndicalisme qui compte !
Laurent Tramoni