Les opérations traitant des mutations des personnels ont commencé mardi 17/06 lors de l’ouverture des Formations Paritaires Mixtes Académiques. Cela a été l’occasion pour les élus SNES de dénoncer l’opacité du blocage de certains postes, ainsi que la quasi fermeture de certaines zones. De même, les conditions de travail des personnels, d’accueil et de formation des stagiaires, de mobilité et de rémunération, qui ne sont pas à la hauteur des attentes ont été pointées. Le service public d’Education devra clairement redevenir une priorité afin de satisfaire aux besoins de la nation.
En ouverture de la CAPA CPE du 19/06, les commissaires paritaires SNES ont tenu à réaffirmer leurs Obligations Règlementaires de Service, notamment les 35 heures hebdomadaires toutes tâches confondues (voir PJ). Ils ont aussi dénoncé la disparition de certains postes pourtant annoncés vacants par l’administration et demandé leur réinjection au mouvement (cf. déclaration).
Sur 157 demandeurs de mutation, seuls 55 collègues obtenaient un poste fixe ou sur zone de remplacement, dont 30 pour lesquels c’était une obligation (réintégration, entrants de l’inter,…), soit seulement 25 mutations réelles, c’est-à-dire un taux d’insatisfaction de 84% !! Nous sommes très loin de la mobilité professionnelle tant prônée par nos autorités…. Grâce à l’action du SNES, l’administration a réinjecté le poste du lycée Périer, permettant 7 améliorations et 7 mutations supplémentaires. Au total, 53% du projet initial a été modifié (+12 mutations, +23 améliorations).
Le travail intensif des élus a consisté à vérifier, corriger et améliorer les projets de l’administration pour permettre la meilleure satisfaction possible de chaque demandeur. C’est bien l’action syndicale et ce travail exhaustif de vérification et d’amélioration, qui permettent de garantir à chacun ses droits et d’améliorer les situations individuelles. Les élus SNES sont résolus à continuer d’exercer ce contrôle démocratique pour lequel la profession les a mandatés. Le paritarisme, c’est la garantie collective du respect des droits de chacun et de tous.